Les règles occupent une place centrale au cours de la vie d’une femme, et parfois, ona hâte que cela s’arrête. Mais avant d’en arriver à la ménopause, le corps féminin connaît une période un peu troublée liée à une baisse progressive des hormones. C’est l’arrivée de la préménopause et de ses symptômes parfois peu sympathiques.
La préménopause (ou périménopause) précède de plusieurs années l’arrêt total des règles, appelée aménorrhée, qui caractérise la ménopause. On considère que l’âge moyen de la ménopause se situe vers 51 ans, mais selon les femmes, elle s’échelonne entre 45 et 55 ans.
Les premiers effets de la préménopause se font sentir de 2 à 7 ans avant, ce qui peut grandement varier d’une femme à l’autre.
Le tout premier trouble ou symptôme associé à la périménopause concerne les cycles menstruels. Sous l’influence des hormones, ceux-ci deviennent peu à peu irréguliers : saignements faibles ou au contraire abondants, cycles anormalement courts ou longs… Votre culotte menstruelle vous permet heureusement de parer à toute éventualité !
Ce sont les changements hormonaux (progestérone et oestrogènes) qui provoquent ces menstruations irrégulières.
Malgré une baisse de votre fertilité, une grossesse est toujours possible car l’ovulation se poursuit. Votre gynécologue peut vous prescrire une pilule progestative qui fera office de contraception et pourra réguler vos règles.
Ah, les fameuses bouffées de chaleur… Ces montées soudaines de température de votre corps concernent environ 80% des femmes à l’approche de la ménopause et seraient dues à un déséquilibre hormonal.
Vous pouvez vous attendre à affronter transpiration, palpitations, rougeurs ou sueurs nocturnes pendant quelque temps.
Période de fluctuations hormonales, la préménopause voit chuter le taux d’oestrogènes, les hormones en charge de la régulation de l’humeur. Il est donc probable que vous soyez en proie à du stress, de la nervosité. Certaines femmes seront simplement irritables là où d’autres auront des symptômes proches de la dépression. Le syndrome prémenstruel peut aussi être plus intense qu’avant. N’hésitez pas à vous faire aider.
La faute, encore, à ces hormones : les oestrogènes chutent, et le métabolisme devient lent. Il devient alors très facile, lors de la préménopause, de prendre quelques kilos (particulièrement au niveau du ventre) et beaucoup moins facile d’en perdre. Le stress n’aide évidemment pas à éviter grignotage et prise de poids.
Paradoxalement, la périménopause peut à la fois provoquer fatigue et troubles du sommeil. La baisse du taux d’oestrogènes (encore elles !) peut engendrer une fatigue intense, mais le sommeil est plus agité. En outre, les sueurs nocturnes et les bouffées de chaleur génèrent des insomnies fréquentes.
Cerise sur le gâteau, les muqueuses vaginales sont moins lubrifiées à cause du déséquilibre hormonal. La préménopause est souvent une période difficile pour la qualité des rapports sexuels, mais sécheresse vaginale et baisse de la libido peuvent être solutionnées.
Rassurez-vous, tous ces symptômes ne touchent pas la totalité des préménopausées ! Et pour vous rendre la périméopause plus douce, voici quelques conseils : prenez du temps pour vous, pratiquez une activité physique qui vous plaît… Vous pouvez aussi vous tourner vers les bienfaits de la phytothérapie : certaines plantes comme le houblon, la sauge, les graines de lin ou le gattilier peuvent soulager divers symptômes.
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