Petit dispositif fait de viscose ou de coton, faisant partie des protections périodiques jetables, le tampon pour les règles ne date pas d’hier ! Les femmes égyptiennes de l’Antiquité sont même à l’origine du concept de cette protection hygiénique interne. Heureusement, le tampon s’est depuis fait plus discret pour absorber le sang des règles. Avec ou sans applicateur, plus ou moins absorbant selon le flux, d’un prix peu élevé, son usage est apprécié des femmes malgré les risques d’utilisation et notamment le SCT. Observons le tampon sous toutes les coutures !
Les différentes sortes de tampons
Un tampon hygiénique se compose d’un cœur absorbant, souvent rainuré pour guider le sang des règles vers l’intérieur, d’un voile doux et d’une ficelle de retrait. Certains tampons sont équipés d’un applicateur, un tube de carton ou de plastique en deux parties permettant de faciliter l’insertion du tampon dans le vagin. Les autres, sans applicateur, sont à mettre en place dans le corps avec le doigt.
Comme les serviettes, les tampons se déclinent en plusieurs tailles et niveaux d’absorption du flux. Il existe des tampons hygiéniques mini ou compact : leur petite taille les rend utilisables par les jeunes filles dès leurs premières règles, si elles optent pour ce type de protection. Ils sont plutôt réservés à des flux légers, contrairement aux tampons normaux ou aux tampons super ou ultra plus dédiés aux flux abondants.
Pour autant, les femmes ne devraient pas porter ce type de protection la nuit ou durant plus de 6 heures, à cause du risque de choc toxique (SCT).
Le tampon, comment ça marche ?
Le tampon s’introduit dans le vagin de manière assez simple. Il suffit de prendre le coup de main (et d’être détendue, aussi). Mettez vous dans une position confortable qui vous laisse libre accès à l’entrée du vagin.
Avec applicateur, vous allez tenir le tampon sorti de son emballage (c’est mieux) d’une main (propre) et écarter la vulve de l’autre (propre aussi). Introduisez l’applicateur à l’intérieur du vagin avec une légère inclinaison, puis poussez jusqu’à ce que les deux parties s’emboîtent. Le tampon est en place. Retirez l’applicateur, jetez-le et lavez-vous les mains.
Sans applicateur, c’est votre doigt (propre, eh oui) qui va faire le travail en poussant le tampon (sorti de son emballage, c’est mieux) à l’intérieur du vagin. Puis lavez-vous les mains (encore).
Votre tampon est bien en place dans votre corps si vous ne le sentez pas. Assurez-vous toujours que la ficelle dépasse à l’extérieur du vagin, et lors du retrait, surtout, détendez-vous !
Les risques liés à l’utilisation du tampon
Comme toute protection de règles jetable et à l’instar de la serviette hygiénique, le tampon n’est pas zéro déchet. Il comporte également souvent un sachet ainsi qu’un applicateur en plastique.
En outre, les tampons comme les serviettes hygiéniques ont une composition controversée… Résidus de pesticides, blanchiment au chlore, présence de produits chimiques toxiques présents dans les tampons nuisent à notre santé intime. La plupart sont toujours fabriqués en fibres de cellulose (viscose et/ou coton) et en fibres synthétiques issues du plastique (polyester, polyéthylène, polypropylène).
Néanmoins, des marques s’engagent de plus en plus sur la fabrication de tampons en coton bio certifiés GOTS, sans produit chimique. Certains sont biodégradables et peuvent donc être mis au compost. Les emballages papier et les applicateurs, en carton ou en plastique biosourcé, sont recyclables. Malgré un prix plus élevé, la répercussion sur l’environnement est limitée et les utilisatrices rassurées.
Le syndrome du choc toxique, attention danger
Vous avez sans doute entendu parler du syndrome du choc toxique ou SCT, en lien avec l’utilisation d’un tampon menstruel ?
Il s’agit en effet d’une pathologie grave, due au développement d’une bactérie appelée staphylocoque doré. Le sang stagnant dans le vagin durant une durée supérieure à 6 heures constitue en effet un milieu favorable à la culture de cette bactérie.
C’est pourquoi il est recommandé de changer son tampon toutes les 4 à 6 heures maximum, et de privilégier une protection externe pour la nuit (serviette ou mieux, notre culotte menstruelle Marguerite spéciale flux abondant !).
Quelles alternatives au tampon ?
La culotte menstruelle
Dernière alternative au tampon, la culotte menstruelle possède un confort et une absorption du sang optimale pour tous les flux. Aucun risque de SCT avec cette culotte qui remplace avantageusement tampon et cup la nuit, pour plus de sérénité et zéro fuite durant vos règles. Faite de coton bio et de tissus certifiés, elle est la seule protection hygiénique à vous assurer 12 heures de tranquillité en ne produisant aucun déchet. Cerise sur le gâteau la culotte menstruelle Marguette est fabriquée en France. Vous allez (presque) kiffer votre cycle, foi de Marguette !
La cup menstruelle
Si vous êtes adepte des protections hygiéniques internes mais que vous souhaitez adopter une routine menstruelle zéro déchet, la cup (ou coupe menstruelle) est faite pour vous. À l’instar du tampon, cette coupelle en silicone chirurgical à l’absorption optimale se met en place dans le vagin où elle récupère le sang. Au bout de 4 à 6 heures maximum, par mesure d’hygiène, il faut la vider, la rincer et la replacer dans. le vagin. Attention, cette protection interne ne protège pas du syndrome du choc toxique et ne doit de préférence pas être portée la nuit. D’un coût intéressant et d’une durée de vie de 5 ans, la cup menstruelle est une protection alternative écologique et pratique. Vous pouvez aussi vous baigner avec !
La serviette hygiénique lavable
Du côté des protections externes lavables, la serviette et la culotte menstruelle sont également d’excellentes solutions respectueuses de l’environnement et de votre flore intime. La serviette lavable s’utilise comme une serviette hygiénique classique en se plaçant dans la culotte mais le sang se rince et se lave comme pour une culotte menstruelle. Elle évite les déchets et sa composition est généralement bio ou Oeko Tex®. Sa capacité d’absorption du sang reste faible comme sa cousine jetable, et elle peut occasionner une gêne ou des fuites lorsqu’elle se positionne mal dans la culotte.
Quelque soit votre protection menstruelle, tampon, serviette hygiénique, cup ou culotte de règles, la meilleure est celle qui prend soin de vous et vous facilite la vie. Sentez-vous bien dans votre corps et votre tête, alignée avec vos valeurs !
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