Les multiples rôles de la féminité
Si, au début du XXe siècle, notre rôle se cantonnait généralement à celui de mère et d’épouse, l’accès à la contraception et aux études supérieures a ouvert de nouvelles perspectives. Autant les sublimer avec nos meilleures armes : nos qualités féminines.
> Féminité et vie amoureuse
Grâce à l’arrivée de la pilule contraceptive sur le marché, chaque femme a enfin pu contrôler sa fertilité. Désormais, nous pouvons avoir des rapports sexuels sans risquer de tomber enceintes. En nous réappropriant notre vagin, notre identité sexuelle s’est renforcée. Ainsi, de partenaires soumises, nous sommes devenues actrices à part entière dans le couple. Que ce soit pour une nuit ou pour la vie, nous pouvons nous épanouir en jouissant de toutes les dimensions de notre sexualité. Cependant, pour bien vivre sa féminité et sa vie amoureuse, le respect est un maître-mot, en particulier le respect de soi : aimer oui, mais tout en étant attentives à suivre nos envies pour satisfaire nos besoins.
> Féminité et maternité : devenir mère, quelle aventure !
Biologiquement, nous savons toutes que, chaque mois, un de nos ovaires libère un ovule. Si la fécondation fait son ouvrage, un œuf se nichera dans la muqueuse utérine. L’utérus féminin est le petit nid douillet qui va accueillir discrètement l’embryon. Celui-ci, en se développant, va amener la femme à devenir mère. Il est pratiquement impossible de séparer la féminité de la maternité, tant elle est l’une de ses composantes incontournables. Si, pour des raisons d’infertilité ou autre, nous n’enfantons pas, nous trouverons toujours des moyens détournés pour exprimer notre côté maternel.
> Concilier féminité et vie professionnelle
L’ouverture au monde du travail a soufflé comme un vent de liberté pour de nombreuses femmes. En effet, en gagnant notre propre argent, nous avons pensé, durant un temps, que concilier féminité et vie professionnelle serait un jeu d’enfant. Dans les faits, nous restons soumises à nos hormones et à nos cycles menstruels. Néanmoins, en apprivoisant les règles qui régissent notre biologie, nous pouvons tout à fait nous épanouir dans n’importe quelle profession, tout en y apportant une dose de féminité.
Trouver le bon équilibre au féminin singulier
La femme, tout comme l’homme, est un être en trois dimensions : corps, esprit et âme. Si le secret pour bien vivre notre féminité passait tout simplement par le fait d’équilibrer ces trois domaines, en leur accordant suffisamment de temps et d’attention ?
> Prendre soin de son corps au féminin
Le corps d’une femme est loin d’être un long fleuve tranquille. Il est plutôt comparable à un torrent capricieux avec ses menstruations, parfois irrégulières, la prise de poids durant les grossesses et les symptômes des pré-ménopause et ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale…). Au cœur de notre vie tourbillonnante, prendre soin de notre corps revêt différentes formes. Ainsi, nous pouvons choisir de pratiquer une activité physique, de passer un peu de temps chez l’esthéticienne ou de rallonger nos nuits… Tout en acceptant nos fluctuations hormonales qui sont aussi une part intégrante de notre féminité.
> Nourrir notre esprit de femme
Si, de façon cyclique, les troubles hormonaux nous obligent à ralentir notre rythme de vie, pourquoi ne pas en profiter pour nourrir notre esprit et nous ouvrir à de nouvelles connaissances ? Intellectuellement, bien vivre sa féminité peut signifier passer plus de temps à lire, s’abonner à un cycle de pièces de théâtre ou préparer un voyage lointain en s’inscrivant à un cours de langue étrangère. L’esprit a également besoin d’échanger pour partir en quête de nouveaux horizons, c’est pourquoi il est essentiel, aussi, de rencontrer du monde pour bien vivre son esprit au féminin.
> Féminité et vie intérieure : nos jardins secrets
Si Freud n’a jamais réussi à comprendre la vie intérieure des femmes, c’est probablement parce que nous possédons une vie intérieure aussi intense que secrète. Pour grandir et évoluer, nous avons besoin de préserver nos jardins mystérieux et de garder en nous une sorte de dimension spirituelle. Croyantes ou athées, nous entretenons depuis des temps immémoriaux une relation privilégiée avec la nature. Pour bien vivre notre féminité et notre vie intérieure, accordons-nous le droit de courir au cœur des forêts, de rêver face à la mer et de nous émerveiller de la beauté d’une simple fleur. Laissons-nous envahir par nos émotions au son de la mélodie d’un ruisseau ou d’un champ d’oiseau ou à la vision d’un flamboyant coucher de soleil.